J’utilise la porcelaine pour sa blancheur translucide. Elle rappelle le givre, le marbre, le verre fondu est identique à la glace des crevasses sur les glaciers. Je travaille par contact, l’empreinte est l’élément essentiel de ma technique, les replis de la pâte renvoient aux souvenirs des rochers érodés par l’eau et les galets.
L’œuvre se découvre en l’effleurant. De loin la silhouette se découpe dans l’espace tel un site miniaturisé.
Les accidents du hasard sont constitutifs à la réalisation. Les accrocs jalonnant mon parcours ouvrent d’autres directions. Ils permettent de rebondir sur de nouvelles recherches.