Mon parcours


D'où je viens

Mon travail se conjugue entre la réalisation de sculptures, de bas reliefs et de peinture.

Je mixte avec ardeur ces différentes techniques pour rendre une œuvre métissée.

Tout ça à commence très tôt...

 

Dès l’âge de 10 ans, j’adorais malaxer l’argile, je m’enivrais de l’odeur de térébenthine, flottant dans les ateliers de peinture, émerveillée par la pâte colorée étalée sur la toile. Je dessinais tout le temps. Je vivais déjà dans une maison située en pleine nature.

Je fabriquais des cabanes de jardin, intriguée par la persistance de la neige à s’infiltrer malicieusement à travers nos tissages de branchages. Je tombais en pâmoison devant les reproductions des impressionnistes sur les calendriers des postes. Avec jubilation je retrouvais la délicate blancheur des pruniers en fleurs du verger à chaque printemps.

 

Adolescente, j’ai étudié les arts plastiques au lycée, ce fut la découverte passionnée de la période hellénistique, j’étais scotchée par la volupté des plis mouillés sur les corps des sculptures de marbre, je suis tombée amoureuse de la victoire de Samothrace, des peintres primitifs, de Vermeer, de Rembrandt et pêle-mêle du site de Pétra, des retables aux reliefs polychromes dorés.

En été ce fut la rencontre avec la montagne, les rochers, les glaciers et leur irradiante blancheur.

 

La faculté de Vincennes grâce à son enseignement joyeusement révolutionnaire et pluridisciplinaire a été déterminante dans mon devenir pour créer et penser. Les enseignants, des artistes passionnés anticonformistes nous ont guidé vers les prémices de l’art contemporain. Enseignante, responsable en art plastique, plasticienne, j’ai concrétisé et amplifié dans mon travail cette formation initiale protéiforme.

Pour en savoir plus, vous pourrez télécharger un CV plus détaillé avec mes réalisations et expositions ici.

Mon travail


Ce qui m'inspire

J’utilise l’ambigüité des textures, des supports, des motifs pour réaliser une œuvre habitée par les souvenirs et les émotions. Elles se matérialisent en se juxtaposant comme l’empreinte d’un rêve émergeant de ma conscience juste au réveil.

Cette symbiose entre la matière, la couleur et le motif est devenue une nécessité dans la construction de mon travail.

Cette mémoire collectée avec les photos et les souvenirs est sublimée.

Je recherche cette sensation première liée à l’instant fugace, en retrouvant  l’ineffable moment de bonheur indicible au froid lever du jour face à la première chute de neige magnifiant le jardin.

Les lumières, le soir à la fête foraine de noël me ravissent.

L’aubépine en fleur délicatement parfumée me charme.

La découverte d’une œuvre ou d’une publicité flamboyante irradiant la rue devient fascinante.

La flore multicolore en montagne m’enchante en juillet, je cours après chaque joubarbe, l’appareil photo en bandoulière.    

La sublime majesté de vieilles carcasses rouillées me bouleverse.

Je capte et retranscris avec fébrilité comme un voyageur dans un carnet de voyage ces instantanés émouvants.

Les 4 saisons rythment continuellement ce travail semblable aux  paysans, aux artisans de la nature, aux marcheurs. Je retrouve mon énergie à l’extérieur, le nez au vent, la tête dans les éléments, les pieds dans la terre.

 L‘installation de ces petits tableaux ensemble sur un même panneau est essentielle pour comprendre leurs significations.

 Ils sont la compression d’une période donnée.

Un moment, un instant plus au moins long toujours chargé de multiples sensations.

Ils sont le film de ma vie.


Mon atelier


Exigu, trop petit, un nid situé dans l’aile droite de la maison. Le meuble principal, une grande table de travail.

Je travaille au rez-de-chaussée et présente mes œuvres au premier étage.